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Le Collectif des Petits Chemins

D’où vient la nécessité d’avoir une asbl afin de soutenir l’école ? Pourquoi une telle mobilisation des parents est-elle indispensable ? Quelles sont les implications du choix de l’école de vos enfants ?

L’asbl « Collectif des Petits Chemins », a vu le jour en 2016 pour la création de l'école. Dés que l'école eu son petit succès, les parents et l'équipe pédagogique se sont décarcassés pour faire reconnaître cette école et la faire subsidier. Ils ont réussi haut la main. En septembre 2020, le projet qu'ils avaient rêvés devint réalité. L'école des Petits Chemins était devenue une école publique !

Maintenant que celle-ci est subsidiée et gouvernée par sa propre a.s.b.l. l'existence du collectif reste primordiale pour mobiliser les parents et reprendre en main notre pouvoir d’agir, de poser des actes conscients afin de contribuer au bien-être et au développement des enfants, en profitant des libertés offertes par notre appartenance à un réseau libre.

À cette fin et en concertation avec tous les acteurs de l’école, l’asbl initie des projets de sensibilisation, d’aménagement de l’école et de soutien financier.

Comprendre l'enjeu

ORGANISATION DES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES (en fédération Wallonie-Bruxelles)

La Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) accorde des subventions à toutes les écoles francophones organisées par des Pouvoirs Organisateurs (PO) rattachés à l’un des réseaux, à condition que ces écoles se conforment aux directives organisationnelles.

Le réseau libre non confessionnel comprend des établissements qui sont représentés au sein de la Fédération des Etablissements Libres Subventionnés Indépendants (FELSI). Ces établissements sont relativement peu nombreux dans l’enseignement obligatoire. Il s’agit généralement d’écoles proposant une pédagogie nouvelle ou d’écoles spécialisées.

L’école fondamentale à pédagogie active « Ecole des Petits Chemins » fait partie du réseau libre non confessionnel. 

 

FINANCEMENT DES ÉCOLES (en fédération Wallonie-Bruxelles)

La FWB intervient dans le financement des écoles à trois niveaux : le traitement du personnel, le fonctionnement et l’équipement et l’infrastructure.

Les différences ne concernent pas les subventions-traitements – salaires des enseignants – qui sont, elles, identiques dans l’ensemble des réseaux et représentent environ 90% du coût d’un élève. L’encadrement est donc théoriquement de même qualité.

Les différences en matière de subventions de fonctionnement s’expliquent par des contraintes différentes appliquées aux écoles du réseau libre, en matière de gestion, neutralité, contrôle, budget.

 

Quant à l’infrastructure, les pouvoirs publics soutiennent l’investissement dans le bâti ou son entretien, dans le cadre de travaux ou de création d’écoles, bien que les bâtiments ne soient pas leur propriété.

 

Les 3 raisons pour lesquelles le collectif invite à s’investir

1 – Compenser les différences de subventions de fonctionnement

Les subventions de fonctionnement diffèrent d’une école à l’autre en fonction du réseau auquel elle appartient et du nombre d’élèves inscrits. Si nous prenons l’exemple des Petits Chemins qui compte actuellement X élèves, elle perçoit environ 90.000€ (???) alors que l’école organisée par la WBE pour le même nombre d’élèves recevra environ 180.000€ (??) !

Cette différence est politiquement expliquée par le fait que, même si les frais couverts peuvent être considérés comme identiques, les écoles du réseau WBE se voient imposer des contraintes par exemple en termes d’engagement du personnel ou encore pour l’organisation des cours philosophiques à la demande.
Combien de fois avons-nous entendu ou lu que les écoles, de manière générale, sont sous-financées ? Nous vous laissons imaginer la créativité dont doivent faire preuve les écoles telles que la nôtre pour boucler un budget serré.

 

2 – Compenser l’absence d’avantages sociaux

La Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) accorde des subventions à toutes les écoles francophones organisées par des Pouvoirs Organisateurs (PO) rattachés à l’un des réseaux, à condition que ces écoles se conforment aux directives organisationnelles.

 

3 – Compenser l’inexistence d’un mécénat structurel

La grande majorité des écoles du libre font partie du réseau confessionnel et plus précisément le SeGEC (catholique). Ces écoles bénéficient de l’accompagnement, du soutien, de l’aide en matière de gestion financière et des bâtiments des Comités diocésains historiquement bien nantis.

Le vivier associatif et financier du cléricalisme n’existe pas pour aider les écoles libres non-confessionnelles. Dans la plupart des cas, c’est un noyau de personnes (parents, enseignants) insatisfaites par l’offre pédagogique mais idéalistes qui sont à l’origine de ces écoles.
Elles vont donner toute leur énergie pour trouver les financements nécessaires à l’achat d’un bâtiment et de toutes les infrastructures nécessaires.

Même si la Fédération Wallonie Bruxelles intervient pour financer des infrastructures dans le cadre de certains programmes très spécifiques comme le Programme prioritaire de travaux ou lors de la création d’écoles, les besoins financiers restent conséquents.

 

 

Comment soutenir l’école et les enfants ?

 

Vous l’aurez compris, le but de l’asbl "Collectif des Petits Chemins" est d’offrir aux enfants et aux enseignants un cadre de travail et d’apprentissage de qualité, afin de pleinement pouvoir mettre en œuvre le projet de pédagogie active de l’école. 

Si vous désirez soutenir notre asbl, ou si d’une façon ou d’une autre vous souhaitiez apporter votre contribution aux projets destinés à l’école et aux enfants, nous vous invitons dès à présent à nous contacter à : collectif.petischemins@gmail.com

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