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En quatre ans, l’école des petits chemins, de Lessive, a fait du… chemin. Elle fera son entrée dans la cour des grands, le 1er septembre. 

«C’est avec une immense joie et fierté que nous vous annonçons que l’école est désormais reconnue et subsidiée par la Communauté française!! Fini donc le minerval! Comme elle s’agrandit, tout en restant à taille humaine, nous recherchons encore, pour septembre, quelques enfants nés en 2016 et 2017. Faites passer le mot. N’hésitez pas à prendre contact avec nous à ecoledespetitschemins@gmail.com ou 0495/10 23 97.»

Voilà comment, par réseaux sociaux interposés, l’école des petits chemins, de Lessive, jusqu’ici privée, a décroché une victoire, après quatre ans d’activité. D’aucuns en ont ri à ses débuts, d’autres se sont posé pas mal de questions mais, aujourd’hui, outre l’étonnement, c’est la persévérance et le travail réalisé, surtout, qui triomphent. On peut réellement parler de victoire.

L’école est ainsi rattachée à la FELSI, la Fédération des Établissements Libres Subventionnés Indépendants. Pourquoi Indépendants? Le terme a été choisi pour recouvrir les notions de pluralisme et de non confessionnalité. C’est une fédération qui regroupe une soixantaine de Pouvoirs Organisateurs représentant environ 90 établissements libres subventionnés non confessionnels.

Petite par la taille et méconnue du grand public, la FELSI compte pourtant parmi ses membres de grands noms du paysage éducatif belge.

Renouer avec la nature

Ce qui frappe le visiteur, dès l’entrée dans la propriété Lessivoise, c’est le sourire des enfants et leur invitation à les suivre. C’est qu’ils s’y plaisent, dans leur petite école qui n’a ni grands murs, ni clôture. Il y a bien une barrière à l’entrée pour la sécurité mais il y a aussi du grand air, de l’herbe, des arbres, des jeux… Pas de cri dans les couloirs mais le murmure des enfants. Ici, les bottes, par exemple, font partie du matériel pédagogique…

Ce qui a poussé les fondateurs à mettre cette école sur pied? La volonté de renouer avec la nature tout en assurant un programme normal, sans ressembler au système traditionnel dans le cadre duquel les enfants éprouvent parfois des difficultés.

Ici, ils travaillent à leur rythme et selon leurs besoins. Ainsi, on ne change pas de cours toutes les cinquante minutes, par exemple.

Les enfants entretiennent un potager, cuisinent et mangent ce qu’ils produisent (pain, compote, soupe, etc.) et ils suivent les pédagogies de Freinet, Montessori, Steiner ou Decroly.

Ici, la parole est importante comme l’est l’attrait de la nature.

En attendant que l’école soit reconnue et admise à la subvention, les enfants appartenaient à la catégorie des enfants recevant l’instruction en famille. On ne veut pas y faire concurrence aux écoles existantes. La discipline est aussi au programme. Les parents sont ravis et heureux de l’enseignement dispensé.

« J’étais partisan d’une école active et différente», nous avait glissé à l’oreille, un papa, il y a deux ans. Ravi de son choix. Il va sans doute l’être encore davantage. Fini la question de minerval, ce qui va aussi attirer d’autres parents. Ne dit-on pas enfants heureux, parents heureux?

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